Au cours des débats parlementaires récents, plusieurs amendements concernant le PER ont retenu l’attention.
Parmi eux :
- L’extension du report des plafonds disponibles de 3 à 5 ans,
- Et le rejet d’un amendement qui envisageait une liquidation automatique du PER à l’âge de la retraite.
Ces ajustements ne sont pas adoptés à ce stade, mais ils témoignent de la volonté d’encadrer davantage l’usage du PER et de renforcer son intérêt fiscal dans certains cas. Ces discussions interviennent dans un climat où la réforme des retraites elle-même fait l’objet de propositions de suspension ou d’assouplissement. Cette incertitude renforce l’intérêt d’une stratégie de capitalisation, qui offre aujourd’hui un environnement plus stable et moins dépendant des évolutions politiques que les régimes obligatoires.
Pour autant, le PER reste un dispositif technique et souvent mal utilisé. Beaucoup de dirigeants en disposent déjà, sans accompagnement adapté :
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Plafonds mal exploités ou non utilisés
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Versements réalisés sans cohérence avec la rémunération
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Allocation du contrat déconnectée de l’objectif
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Options de sortie jamais analysées
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Transferts possibles mais non étudiés
La période de fin d’année accentue le risque de décisions hâtives, sous l’effet des sollicitations de banques et d’assureurs, alors que la pertinence d’une optimisation dépend d’une analyse globale : articulation entre régimes obligatoires, rémunération, fiscalité et stratégie d’épargne.
COGEP et COGEP LIFE accompagnent les dirigeants dans un diagnostic complet, intégrant les évolutions en discussion, les marges de manœuvre disponibles et la cohérence globale de leur stratégie.
L’objectif : activer les bons leviers, au bon moment, en évitant les conseils trop rapides souvent proposés en fin d’année.
Parlez-en à votre expert-comptable.